Genèse
La persistance des inégalités, la crise du déclassement des classes moyennes, conjuguées à la difficulté pour certains jeunes de milieu modeste, notamment issus de la diversité, d’accéder à des parcours de réussite dans l’enseignement supérieur, pèsent de plus en plus lourd sur le développement de notre société.
De plus, entrer à l’université reste pour beaucoup d’étudiant.e.s une sorte de grand saut vers l’inconnu. Un basculement vers la vie d’adulte avec de nouveaux codes à apprendre et de nouvelles façons de travailler. Certains le vivent sans encombre, mais nombreux sont ceux et celles qui ont du mal à trouver leurs marques et leur équilibre, souvent loin de leurs proches. Depuis le 30 octobre 2020, date du reconfinement national, ce saut vers l’inconnu vire au tsunami pour les étudiant.e.s de L1, avec l’obligation des cours en distanciel, qui démultiplie le décrochage de jeunes primo-arrivants à l’université, peu habitués à ces modes d’enseignement à distance. Avant le confinement, au niveau national, le taux d’échec en fin de première année d’université était déjà de 60%. La génération COVID risque de prendre de plein fouet l’augmentation de ce taux d’échec.
Au-delà de la crise sanitaire il est urgent de prévoir la mise en place de nouveaux dispositifs d’égalité des chances, pour ne rien perdre des années d’investissement mis dans les Cordées de la réussite. C’est dans ce contexte que le Laboratoire de l’ascenseur social initie le premier dispositif d’autoformation pour réussir ses études supérieures en France.
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